|
Bibliographie sur Paul Chambers
"Walking in the footsteps of... Paul Chambers"24 transcribed bass lines to Jazz Standards, Blues, Rhythm Changes & MoreTranscribed by Rob Gourlay
The music of Paul Chambers par Jim StinnetSuperbe recueil de chorus en pizz. Son sens du blues est à son apogée ici, et particulièrement dans Blues for Nica.
The Music Of Paul Chambers Vol. 3 Twenty-three transcribed bass solos as performed by Paul Chambers. A unique feature of this book are multiple takes of the same tune for comparison and analysis. The song list includes: The improvisor's bass method by Chuck SherBass blues (chorus à l'archet) page 179 et 180 (issu du LP Prestige de John Coltrane Tranin' in) Miles Davis par Ian Carr aux éditions Paranthèses 1991p 83 ...Philly Joe possède ce feu que je recherche chez les musiciens. A la contrebasse il choisit Paul Chambers, un brillant musicien de vingt ans, récemment arrivé à New York. Miles le remarque au café Bohemia, où Chambers joue avec Georges Wallington....En ce début d'automne 55 Miles préfère le pianiste Red Garland dont le style lui semble à la fois plus rythmé que celui de Bryant et plus délicat qua celui de Silver. p 93 A propos de my funny valentine sur COOKIN' dans le même temps la contrebasse improvise une contre mélodie qui s'oppose à la trompette ou plutôt , qui ouvre le dialogue entre les deux instruments...L'échange entre trompette et contrebasse se poursuit sur 36 mesures, atteignant une telle intensité que le solo de Miles déborde sur les deux premières mesures du chorus suivant, tandis que la section rythmique, sans doute sous l'effet d'une pression interne, se reprend et passe au rythme dédoublé. Ce changement relâche d'une façon très dramatique, la tension devenue presque insoutenable. Red Garland enchaîne avec un solo insouciant, d'une grande vivacité. La contrebasse de Paul Chambers soutient l'ensemble de la prestation : en jouant deux temps par mesure, il maintient la pulsation lente de la ballade, mais suggère de temps en temps un rythme croisé avec de superbes variations. p 116 Outre celui des contrats à l'extérieur, un autre problème nuit à la bonne organisation du groupe : Philly Joe Jones, Red Garland, tout comme le bassiste Paul Chambers, sont héroïnomanes, d'où leur manque de fiabilité dans les concerts. p 118 A propos de Stella by starlight ou Green dolphin street Selon Bill Evans, Paul Chambers et Jimmy Cobb avaient les nerfs à vif, à force de retenir sans cesse leur jeu et mourraient d'envie que Miles leur donne enfin un morceau où ils puissent chauffer. p 158 Début 1963, alors que Hank Mobley ne fait plus partie du groupe de Miles Davis, la section rythmique, Kelly, Chambers, Cobb, envisage de tenter sa chance en tant que trio. C'est plus qu'il n'en faut, le groupe va éclater. En ce début 63, l'orchestre ne se présente pas au théâtre de Philadelphie qui l'a engagé pour deux soirées!...Peu de temps après, Miles annule un contrat à Détroit pour éviter à Paul Chambers, alors coincé par une procédure de divorce, le risque d'une arrestation. Il en résulte un nouveau procès en compensation. Et enfin quelques semaines plus tard, alors que le groupe doit se produire à saint Louis, ni Paul chambers ni Wynton Kelly ne se présentent au club: Miles est de nouveau obligé d'annuler le concert, ce qui bien sûr, entraîne encore de procès! Pour le moins exaspéré, Miles décide, lorsque le Black Hawk lui propose un contrat de trois semaines, que Chambers et Kelly ne seront pas du voyage: <<Tous deux souhaitaient m'accompagner à San Francisco, mais, bien qu'ils soient d'excellent musiciens, je ne pouvais pas me permettre d'accepter.>> Miles demande donc au Black Hawk un délai d'une semaine afin de réunir les musiciens de son choix. Cela n'était sans doute pas suffisant car, à son arrivée à San Francisco, il n'a toujours pas de pianiste. En attendant, il appelle à la rescousse Victor Feldman, un britannique vivant à Los Angeles. Tant bien que mal, Miles parvient ensuite à former le sextette suivant: Frank Strozier au saxophone alto, George Coleman au saxophone ténor, Harold Mabern au piano, Ron Carter à la contrebasse, et toujours Jimmy Cobb à la batterie. Mais très vite, ce dernier quitte le groupe pour rejoindre Chambers et Kelly. p 162 Les sections rythmiques précédentes de Miles avaient toujours été les meilleures de leur époque : Garland, Chambers et Philly Joe Jones au milieu des années cinquante; Kelly Chambers et Jimmy Cobb vers la fin des années cinquante et le début des années soixante. Mais celle qu'il rassemble en cette année 1963 se révèle encore bien supérieure, surtout au niveau d'un pur jeu 4/4. Hancock, Carter et Williams semblent posséder une infinité de moyens de jouer sur la tension et sur un espace musical plus ou moins comprimé. p 273 à 279 liste des séances d'enregistrements avec Paul Chambers. Chasin' the tranep 90 Le pianiste était Red Garland, et lui aussi parla en faveur de Coltrane; quant à Paul Chambers, le bassiste, il le connaissait également assez pour le recommander à Davis. Quelqu'un qui avait aussi un bon souvenir de lui, c'était la troisième femme de Bird, Doris, qui habitait Chicago quand l'orchestre de Miles Davis vint jouer au Suntherland Lounge. Beaucoup pensaient encore que Trane était un type hypersérieux; peu connaissaient son sens de l'humour, suffisamment subtil pour savoir jouer aussi à contretemps. La première rencontre de Doris Parker avec John Coltrane en est une bonne illustration. Elle était allée faire des courses à l'épicerie, pour Paul Chambers, qui avait une chambre avec kitchenette au Sutherland Hotel, et elle était en train d'y revenir quand un passant lui proposa de l'aider. Elle hésita; mais l'homme paraissait vraiment si sympathique qu'elle le laissa prendre ses sacs et l'accompagner à l'hôtel de Chambers. Elle sentait bien que l'homme en question lui rappelait vaguement quelqu'un. Elle ne parvenait pas à le situer exactement, et elle ne voulait pas l'interroger comme ça, de manière directe. Quand Paul ouvrit la porte, il regarda avec étonnement le compagnon de Doris et demanda à celle-ci : "Tu le connais?" L'homme lui jeta un coup d'oeil, à son tour, posa les sacs et se retira. Tandis que Paul rentrait les sacs à l'intérieur, Doris le questionna : "Paul, qui c'était donc? Tu le connais, oui ou non? - Tu ne l'as pas reconnu?" Elle hésita. "C'était...?Vraiment...? - John Coltrane", répondit-il. "Paul Chambers et moi, nous sommes tous les deux de Détroit, et en novembre 1955 Paul m'avait obtenu un engagement pour enregistrer pour une nouvelle maison de disques à Boston. Ca s'appelait Transition, et John Coltrane était lui aussi sur le coup avec nous. Malheureusement - ou heureusement, selon que vous êtes critique ou musicien -, l'album ne fut jamais édité; seule une plage de blues le fut, à titre d'échantillon. Les comptes rendus furent si mauvais que l'album en resta là..." Pepper Adams La danse des infidèles par Francis PaudrasSuperbe livre consacré au pianiste Bud Powell. Lorque Bud retourne à New York pour la dernière fois il y rencontre Paul Chambers à plusieurs reprises qui le soutient. A cette époque, Paul n'avait déjà plus la notoriété qu'il avait connue avec Miles Davis. Xavier Daverat: John Coltrane
(collection Epistrophy). Un essai sur Coltrane: ses sources, son developpement,
ses styles; et aussi sur ses accompagnateurs (pro Elvin Jones, pro Paul
Chambers, contra McCoy), et sur son enorme descendance de saxophonistes ou
autres musiciens. The John Coltrane companion :
Five Decades of Commentary, Carl Woideck, New York,
1998*. |